Micro données, les données structurées et le SEO

En vous informant sur les techniques d’optimisation SEO, il est possible que vous soyez tombé sur les micros données, ou appelé autrement, les données structurées.

C’est ce dont nous allons vous parler aujourd’hui…

Qu’est-ce que les micros données ?

Quel que soit le terme que vous trouvez, micros données, micros datas ou données structurée, il s’agit de la même chose !

Contrairement à vous, lecteurs, les robots des moteurs de recherche ne sont pas en mesure de comprendre tout le sens d’un texte d’une page.

Leur algorithme est développé de manière à repérer des termes précis jugés important, à l’aide de ces termes, ils peuvent attribuer un sens général à un texte et ensuite le positionner dans la page de résultat de recherche appelée SERPs.

Pour cette raison, les robots ne sont donc pas capables de capter le sens exact d’un contenu, mais les micros données sont là pour ça !

Il s’agit d’informations supplémentaires données aux robots pour l’informer du contenu d’une page, il saura alors si celle-ci parle d’un événement, d’une personne, d’un produit, etc…

A l’aide de ces informations, le moteur de recherche sera davantage en mesure d’afficher votre page dans les résultats de recherche comme réponse adéquate à une requête utilisateur.

Mais les micros données ne s’arrêtent pas là, en plus de permettre aux robots de mieux cerner le sens d’un contenu, ils permettent aux moteurs de recherche d’apporter plus d’informations sur votre page aux utilisateurs directement sur les SERPs comme dans l’image ci-dessous.

Sur l’image vous pouvez observer l’affichage des micros données directement en dessous du lien de la page :

La note, le nombre de votes, le prix et le stock.

Ces 4 informations sont des micros données que vous pouvez préciser et apportent un supplément d’informations aux internautes et mieux capter leur attention.

Il existe également une deuxième forme d’affichage des micros données, en effet, Google prévoit un encadré sur la droite des résultats naturels, dans celui-ci, les données structurées sont affichées, cet encadré peut également être paramétré à l’aide de Google My Business qui générera automatiquement les données structurées à l’aide des informations entrées dans son outil.

Ajouter des micros données

Les moteurs de recherche se sont mis d’accord pour standardiser l’utilisation des micros données afin que celles-ci soient paramétrer dans un unique langage ce qui n’était pas le cas auparavant.

Vous pourrez retrouver toutes les informations à propos du paramétrage des micros données sur le site https://schema.org/

Lorsque l’on ajoute les données structurée, on commence tout d’abord avec les balises div

Dans ces balises div on ajoute la mention « itemscope », en mentionnant cela, on indique aux moteurs de recherche que ce qui se trouve dans la balise div sont des données structurées.

Ensuite, il faut préciser quel type de données structurées nous allons utiliser, cela peut être des données liées à une recette de cuisine, d’un film et bien d’autres, nous rappelons que toute les informations sont disponibles sur schema.org.

Pour préciser le type de données on utilise « itemtype » suivi du lien schema.org avec les données choisies. Pour l’exemple nous allons préciser que nous utilisons des données pour un produit :

Comme les règles du SEO l’imposent, on ajoute la balise h1 de notre page avec le nom du produit puisqu’il s’agit d’une page produit :

<h.1>Luminaire A</h1>

</div>

Dans nos données structurées, pour indiquer qu’il s’agit du nom du produit, on ajoute itemprop=’name’ dans la balise où se trouve le nom du produit :

<h.1 itemprop=’name’>Luminaire A</h1>

</div>

Nous avions la balise h1 pour ajouter la mention itemprop, pour les éventuelles informations supplémentaires que l’on souhaite indiquer comme données structurées qui n’auraient pas de balise les entourant, il est possible d’utiliser les balises span et de fonctionner de la même manière, exemple en ajoutant la catégorie :

<h.1 itemprop=’name’>Luminaire A</h1>

<span itemprop=’category’>Décoration</span>

</div>

Si l’on souhaite ajouter des informations d’un deuxième type de données schema.org, il faut ouvrir de novuelle balise avec l’itemtype correspondant.

Nous sommes également dans le type produit, mais si l’on souhaite ajouter la note moyenne avec le nombre d’avis, cela se trouve dans la catégorie aggregateRating de schema, on n’oublie pas itemscope non plus :

<h.1 itemprop= »name »>Luminaire A</h1>

<span itemprop= »category »>Décoration</span>

Noté <span itemprop= »ratingValue »>4.2</span>/5

D’après<span itemprop= »reviewCount »>8</span> Avis

</div>

Une page remplie de méta données peut se montrer imposante, mais si l’on avant étape par étape en ajoutant élément par élément, on s’aperçoit rapidement que cela n’est pas si compliqué que cela en avançant progressivement.

En parcourant le site Schema, vous pourrez retrouver tous les exemples et explications dont vous aurez besoin à condition de comprendre l’anglais.

Il vous est ensuite possible de tester vos données structurées à l’aide de l’outil de Google présent dans la search console

L’outil vous précisera toute erreur dans les données structurées et vous rappellera à l’aide d’avertissements les éléments que vous auriez pu oublier d’indiquer pour votre produit.

Il existe également plusieurs générateurs trouvables facilement sur Google qui vous permettront de générer un code sous forme de JSON pour ajouter les données structurées à votre site.

Plus les éléments de votre page seront précisés à l’aide de micros données, mieux les moteurs de recherche comprendront ce que contiennent vos pages et seront donc mieux placées dans les résultats de recherche.

Il s’agit également d’un atout non négligeable puisque les moteurs de recherche affichent de plus en plus d’informations directement dans les résultats de recherche, si vous ne leur permettez pas d’afficher les informations de votre page, vous risquez de laisser des clics à vos concurrents.